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Jour 1 : L'itinéraire commence à l'ouest. Le point de départ du premier jour est A Veiga/Vegadeo, une ville à mi-chemin entre la mer et la montagne où l'on peut visiter l'église de Nuestra Señora de la Asunción, l'emblématique bâtiment de la mairie, situé dans une extension urbaine du XIXe siècle, ou la maison d'Elisa et Luis Villamil, qui est le siège de la maison de la culture. Dans le quartier d'Abres, on trouve le palais de Miranda, construit au XVIIIe siècle sur une construction antérieure. L'ancien monastère de San Esteban de Piantón est mentionné dès 1079, mais les vestiges les plus anciens qui subsistent aujourd'hui datent du XVIe siècle. Depuis A Veiga/Vegadeo, vous pouvez vous rendre à San Tiso, par la N-640, pour visiter le Centre d'interprétation de la pêche Eo, situé au premier étage de l'ancien Centre d'instruction, fondé par les émigrants à La Havane. San Tiso est l'endroit idéal pour connaître le paysage, à travers la Senda del Eo (qui profite d'une ancienne boîte de chemin de fer), longue de douze kilomètres, ou la Route de la Pena do Encanto, où, selon une légende, une dame enchantée sort de la roche avec un peigne d'argent chaque nuit de la Saint Jean. Depuis San Tiso, nous nous dirigeons vers la côte de Valdes, avec son charme incontestable et ses réserves naturelles comme celle de Barayo, dont nous profiterons le deuxième jour.

Jour 2 : Une brève incursion au pays de la vaqueira vaut au moins une journée de voyage, au cours de laquelle vous parcourrez les kilomètres qui relient Valdés à Tineo. La côte abrite quelques-unes des plus belles plages de la côte asturienne, comme la réserve naturelle de Barayo, à la frontière avec Navia, ou les plages de sable d'Otur, de Cadavedo et de Cueva, qui disposent de tous les services. Et aussi une ville comme Ḷḷuarca, où le port, les plages, le cimetière, le phare, la table des marées, le pont du baiser, le quartier historique et ses villas indiennes constituent un lieu idéal pour se promener et profiter de l'atmosphère maritime. Depuis le village de pêcheurs de Ḷḷuarca, le long de la route AS-219, en direction de Pola de Allande, on atteint les "brañas vaqueiras", dont Aristébano, connue pour sa célèbre "boda vaqueira" (mariage de cow-boys). À vingt-deux kilomètres de là se trouve le Museo Vaqueiro, qui explique cette culture marquée par la transhumance du bétail et se divise en deux parties. La première est située dans le quartier de Barzanietxa, à l'ouest du village de Naraval, et la seconde à Folgueras del Río. Ces installations sont complétées par quatre itinéraires organisés à travers les sept "brañas" de la région, sur lesquelles le voyageur peut obtenir des informations dans le musée. Pour terminer cette journée intense, à moins de cinq kilomètres se trouve le musée de l'or de Navelgas.

Jour 3 : La journée commence à la plage El Silencio, connue sous le nom de Gavieiru ou Gavieiro, à Castañeras, à seize kilomètres à l'ouest de Cudillero. Il faut garer la voiture dans une petite zone prévue à cet effet et continuer à marcher pendant une dizaine de minutes. Le village de pêcheurs de Cudillero, l'un des plus singuliers de la région, mérite une visite. Cette excursion peut également être un bon prétexte pour se familiariser avec la pêche traditionnelle au saumon. À moins d'une demi-heure, par l'autoroute de Cantabrie (A-8) et l'AS-16, vous trouverez Pravia et sa Maison du saumon, qui propose des visites guidées gratuites, mais qui n'est ouverte que sur réservation. À proximité, à Cornellana (commune de Salas), se trouve la Senda del Salmón (Sentier du saumon), une manière idéale de se familiariser avec les environs. Il s'agit d'un parcours plat de onze kilomètres qui relie Cornellana à Bárcena. Depuis Cornellana, il est également possible de se rendre à pied jusqu'au pont de Quinzanas, soit un trajet de quatorze kilomètres. À proximité se trouve Salas, capitale de la municipalité, ville médiévale de grande importance sur le Chemin de Compostelle, dont le quartier historique conserve des joyaux architecturaux tels que la Collégiale ou le Château de Valdés Salas - lieu de naissance du fondateur de l'Université d'Oviedo, Fernando de Valdés Salas - et pour agrémenter cette promenade dans le passé, rien de tel que des " carajitos del profesor ", une sucrerie typique de la région.

Jour 4 : Depuis Oviedo/Uviéu, on aperçoit l'ombre du paysage protégé de la Sierra del Aramo, la frontière verte de la partie méridionale de la région métropolitaine centrale des Asturies. Trois sommets se détachent à l'horizon, à plus de 1 500 mètres d'altitude : El Gamoniteiru, La Gamonal et El Barriscal. Le sommet du El Angliru, que l'on peut atteindre en voiture par la N-630 en direction de Mieres, puis par l'AS-231 en direction de Riosa, est un bon point de départ pour les excursions. Par ailleurs, si vous êtes prêt à parcourir plus de kilomètres, vous pouvez vous rendre dans l'une des deux stations de ski asturiennes, Valgrande-Pajares (à 60 kilomètres d'Oviedo/Uviéu) ou Fuentes de Invierno (à 65 kilomètres). En hiver, vous pourrez profiter de la neige et, à d'autres moments de l'année, découvrir la montagne.

Jour 5 : Mer et montagne, c'est aussi Colunga et Piloña, deux communes qui représentent presque la porte d'entrée de l'Est. Colunga possède des plages telles que La Griega, avec un parcours d'ichnites de dinosaures, ou La Isla. À quelques mètres de là, La Espasa, paradis des randonneurs, des surfeurs et des amateurs de cerf-volant, appartient à la commune voisine de Caravia. Depuis la côte, on accède à l'intérieur des terres par la route de montagne AS-258, qui se termine tout près de L'Infiestu, la capitale de Piloña. À mi-chemin, il est possible d'emprunter une autre route, la AS-358, qui traverse la Sierra del Sueve et Borines/Boriñes et se termine près de Villamayor. À L'Infiestu, vous trouverez l'église de San Antonio et la Casa del Tiempo, et à un kilomètre sur la AS-254, le Sanctuaire de la Virgen de la Cueva. Si vous préférez aller dans les montagnes, l'espace récréatif de La Pesanca, situé au milieu des forêts et d'où partent plusieurs itinéraires, est une bonne option. Cet espace naturel est accessible par la route PL-4, une route locale qui rejoint la N-634, à quelques kilomètres de la capitale. La route, qui suit le cours de la rivière Infierno, conduit le voyageur dans la réserve de biosphère de Redes.

Jour 6 : De Piloña vers l'est, une autre zone de montagne luxuriante est à découvrir, celle préservée par Ponga et son parc naturel. Trente-sept pour cent de ce territoire est constitué de forêts. L'un des itinéraires recommandés est celui du Bosque de Peloño, un sentier de près de vingt-cinq kilomètres qui traverse une zone déclarée réserve naturelle partielle et dont l'un des éléments les plus attrayants est une grande hêtraie. Vous pouvez également profiter de la nature en faisant du rafting dans les canyons de Viboli et de Carangas, ou du canyoning. À une heure de Ponga (54 km), le golfe de Gascogne pénètre dans Ribadesella/Ribeseya par son estuaire. Une promenade sur la plage de Santa María et le long du port jusqu'à l'ermitage Ermita de la Guía réconcilie le voyageur avec la mer.

Jour 7 : Le dernier jour se déroule en sens inverse, de la brise marine au vent des Picos. Les bufones parsèment la côte de Llanes : ce sont des cavités creusées dans la roche par la mer, qui remonte à la surface par des fissures, comme des cheminées. Ils concentrent le son provoqué par le clapotis des vagues. Les jours de houle, on peut même entendre la vapeur d'eau. Les plus célèbres sont celles d'Arenillas (à un kilomètre de Puertas de Vidiago), de Santiuste (près de Buelna) et de Guadamía. Le voyage se poursuit vers Bustio, le dernier port de pêche asturien, presque à la frontière avec la Cantabrie, pour prendre la route N-621 en direction de Peñamellera Baja. Vous tomberez sur la Sauceda de Buelles, une forêt qui borde les Cares entre El Mazo, Narganes et Buelles. Les voyageurs peuvent également pêcher en saison s'ils possèdent un permis. La dernière étape est Peñamellera Alta, qui conserve certaines des meilleures réserves de pêche, comme Niserias ou Rubena. Les amateurs de VTT ont une occasion unique de profiter de la route entre Mier et La Molinuca. Ceux qui préfèrent une activité plus tranquille peuvent visiter l'Aula de la Miel, à Alles, qui est un centre de diffusion de l'apiculture.